Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sushi levant

17 mars 2009

Bienvenu à bord...

Voilà...

J'ai eu la chance de découvrir ce merveilleux pays nippon, et c'est toute ébaudie que je partage mon bonheur...

Si vous vous apprêtez à monter dans un coucou à la découverte du pays du sushi levant, si vous vous y prenez un peu tard et que vous ne savez où donner de la tête, je vous propose de jetter un oeil à ce blog, peut être trouverez vous quelqu'inspiration que ce soit...

Il s'agit de tout ce que j'ai vu, bu, entendu, et que pour rien au monde j'aurais souhaiter louper...

Publicité
17 mars 2009

Tromé

Tokyo

Pour la petite histoire…

Tokyo signifie littéralement « capitale de l’est ». Jadis, appelée « Edo », qui signifie « porte de la rivière » en référence à la rivière « Sumida » qui la traverse.

C’est après la bataille de Sekigahara, en 1600, que Ieyasu Tokugawa, devenu Shogun, transforme le petit village en capitale militaire et administrative.
En 1657 un incendie détruit une grande partie de la ville et tue près de 100 000 personnes.

C’est en 1868, qu’Edo devient la capitale du Japon à la place de Kyoto, et est rebaptisée Tokyo.

Tokyo s’est construite sans planification, ce qui donne un plan de ville très complexe qui semble manqué d’unité. Ses rues, qui pour la plupart ne porte pas de nom, est un mélange de constructions ultras modernes et de petites bicoques qui semble d’un autre temps.
Tous les arrondissements se décomposent en quartiers qui s’entrecroisent.

Le réseau du métro de Tokyo… tout une histoire !
Il est composé des lignes de deux grandes compagnies, auxquelles on peut ajouter la ligne de train circulaire, que l’on appelle la « yamanote », de la compagnie « Japan Railways », JR.

En gros :
- La compagnie « Tokyo metro » gère huit lignes
- La compagnie « Toei » en gère quatre
- La ligne « Yurikamome », métro sur pneumatiques qui traverse entre autre le pont suspendu de Tokyo
- La ligne « Yamanote » qui est une ligne circulaire sur chemin de fer classique, et qui délimite officieusement le centre de Tokyo.

La tarification dépend du trajet que vous effectuerez. A l’entrée des stations se trouvent des distributeurs, avec des plans détaillant, pour chaque destination, le prix à payer. L’avantage est que si l’on souhaite aller plus loin que prévu en cours de route, il est possible de payer le supplément du trajet à la sortie du métro, grâce à des bornes « fare adjustement ». Attention, ne vous précipitez pas sur l’achat de vos billets, chaque ligne possède ses propres tickets, qui, une fois achetés ne sont ni remboursables, ni échangeables.

En bref, pas d’affolement, vous serez sans aucun doute perdu au début, mais une fois le mécanisme pigé, se déplacer en métro à Tokyo sera un jeu d’enfant.

17 mars 2009

Konishiwa


Mon intronisation dans la city qu’est Tokyo, m’a fait l’effet d’un voyage dans la quatrième dimension.

C'était en une chaude et étouffante fin d'août.

Pour ma première soirée, je me plongeais dans un bain de patchinko, en veux tu, en voilà. Je faisais mes premiers pas dans le temple de la consommation, et j’allais adorer ça…

Que les Japonais sont courageux pour supporter au quotidien tant de bruits et de sollicitations mentales !

Tokyo…
Il n’a ni vieux, ni enfant, ni femme enceinte ni animaux, dans les rues, les vélos côtoient les piétons, tout va très vite, il y a un bouton dans l’ascenseur qui permet de fermer les portes plus vite, des files « montée » et « descente » qui s’organisent dans les escalators, les métros se succèdent peut être toute les trente secondes, à la piscine des rangées de ceux qui vont de gauche à droite, des rangées de ceux qui vont de droite à gauche, et des rangées, quand même organisées de ceux qui font les aller-retour dans la même rangée

Tout est disproportionné, dans un sens comme dans l'autre. Leur cigales font la taille du point (je suis marseillaise mais qu'un peu!), en entonnant un refrain métallique et strident, leur corbeaux font deux fois les notres et sont de partout, comme sont chez nous ces pauvres vieux pigeons, leur vélos sont pliants et petits, leur voitures souvent mini, ils ont des camions de la taille de nos renault 14, des immeubles qui se perdent dans les nuages des pharmacies grandes comme des supermarchés, des bars petits comme des cagibis, leur café sont servis plein dans des mugs, tandis que les expressos sont des fond de petites tasses en porcelaine ...

Chacun possède dans son sac à main ou dans sa poche une mini serviette éponge, avec laquelle il supprimera la sueur avant qu'elle n'est l'idée de dégouliner. Car la sueur c'est sale et le Japonais n'aime pas ça.

On n’est jamais perdu très longtemps, car même si une personne filera affolée, en se courbant, désolée de ne pouvoir vous renseigner, dix autres, vous prendront par la main, pour vous accompagné à votre point « P », faisant fi de leur programme personnel.

On dirait que les jeunes Tokyoïtes vivent dans un espace temps récréatoire, dans lequel tout leur est permis, et où ils doivent, avant d’atteindre l’âge de raison, brûler leurs vies, comme on brûle le drapeau de la liberté, pour hurler que jamais personne ne leur prendra.

Alors les filles jouent aux baby-dolls, aux vierges effarouchées, pendant que les garçons se testent en apprentis yakuzas, avec tenues et coiffes exigées, mini short et talons pour les unes, costumes et chaussures pointues pour les autres et pour tous, chevelure à la lionne, décolorée caramel…

Mais hélas, le poids de la société les rattrapera vite et la honte jettera son dévolu sur ceux qui atteindront la trentaine loin du moule social, mariage, famille, travail. Et les excentricités les plus mutines se mueront alors en respectables apparences. C’est ainsi que les couples quitteront la capitale, pour se trouver un joli nid paisible en province, laissant la place à d’autre . Que jeunesse se soit passée… et ainsi va la vie…

Tokyo est une ville hallucinante, j’ai passé de long moment à me demander ce qu’il y avait de bizarre, j’ai finalement trouvé : TOUT…
C’est un sacré mélange de modernisme et de tradition, une ville, une culture, une architecture bourrées de paradoxes.
Une espèce de fourmilière géante, dans laquelle chacun trouve une place.

Je pense que l’expression « il n’y a pas de sot métier », à été inventé par, et pour les Japonais. Tout existe, et tout est mieux que le chômage…

17 mars 2009

Yo, Yo, Yogi

Yoyogi parc, à faire le dimanche…

Quartier à l’ouest de Tokyo, on y arrive par la « Yamanote ligne » ou la « Chiyoda ligne »

Drôle de parc, avec sa promenade, dès la sortie du métro « Harajuku », avec ses poupées déguisées en lolitas, en soubrettes, en héroïnes de mangas, se faisant photographier par des messieurs avec de gros objectifs !! C’est rigolo, c’est fou, c’est… Japon ! Et pis, ce « parseminage » de drôles de pépés, nous emmène tout naturellement sur une petite esplanade, où l’on découvre une espèce de « chance aux chansons » en pleine air, où des poignées de chanteurs se retrouvent, en rang d’oignons, et à la seule force de leur organe, tentent de se faire ovationner par un public, allant de zéro à l’infini…

Le carrefour incontournable, (à mon sens) étant ce groupe de rockers, sans âges, qui sur de l’Elvis crié à tue tête de leur modeste transistor, exécutent sous nos yeux ébahis, des chorégraphies, qui sans aucun doute, ferait pâlir Travolta…

C’est sur cette esplanade que vous pourrez tomber, sur un vide grenier exclusivement fringues. Un régal de farfouiller dans ces tas de frippes nippones, quand on sait que les nippons, malgré leur admiration pour la mode Parisienne, sont à la pointe de la « fashionitude »… Y’a des affaires à faire !

La journée harassante touchant à sa fin, il est alors temps de s’engouffrer dans le parc, où des groupes d’autochtones, aussi bien que de touristes, se prélassent, jonglent, chantent sur une pelouse aussi verte que propre…
Une bonne journée Woodstock, pleine de féerie, de rêve et d’excentricités… A ne rater sous aucun prétexte !

C’est aussi à « Harajuku » que vous pourrez déguster des sushis, de qualité fort recommandable, dans un « Kaiten sushi »… Mais si, comme dans un « Lucille et les libellules » de notre enfance, où les sushis défilent devant nous, et qu’on les pêche dans leurs petites assiettes, et c’est selon la couleur de l’assiette qu’on sait ce qu’on va payer ! Pour le trouver, rien de plus simple, cherchez la boutique de « Snoopy », face à lui, entrez dans le bâtiment qui se trouve à sa droite, appelez l’ascenseur, et déchiffrez le nom… sans doute ne serez vous pas les seuls, alors suivez la foule…

Non loin de là, vous pourrez faire du shopping de luxe, sur Homoté Sando, pour ceux que le shopping de luxe intéresse…

17 mars 2009

Tchin tchin juku!...

Shinjuku,  c’est beau une ville la nuit…

Quartier à l’ouest de Tokyo, on y arrive soit par la « Yamanote ligne », soit par la « Oedo line »

A Shinjuku, qui signifie littéralement "nouveaux logements", dès la sortie de métro « Kabukicho », déjà difficile a situer dans cette toile immense de sorties de métro, où tout le monde se donne rendez vous, ce qui ne facilite pas les retrouvailles, on est tout de suite propulsé dans un spectacle « sons et lumières », que même Jean-Michel Jarre, s’en remettrait pas !!

Il ya des écrans géants accrochés a tous les buildings, qui vomissent en boucle des publicités en tout genre, de jeunes gens distribuent des supports publicitaires très utiles- tels que des paquets de mouchoirs, ou éventailles en été- des ribambelles des lions, de lionnes, de taxis, de vieux qui nettoient la chaussée, qui n’est même pas sale, de touristes ébahis, de racoleurs qui du pas de porte de leur boutique et à l’aide d’un mégaphone -souvent de fabrication maison- te donnes envie de pénétrer dans leur antre…

Il y a des boutiques, des restaurants, des salons de massages, des bars, des boîtes, des bureaux, des entreprises en tout genre à tous les étages. Pas de terrasses, c’est en levant le nez qu’on découvre les choses !! Les pharmaciens réapprovisionnent les distributeurs de tabacs, les chauffeurs de taxis conduisent avec de petits gants blancs, on pose ses fesses sur de jolies broderies blanches et ils ne refusent jamais une course, même s’il s’agit de se rendre au coin de la rue. Les commerçants hurlent a tour de rôle « bienvenus entrez » - entendez « irasshai-mase dozo »- dès que l’on pénètre dans quelque commerce que ce soit, aux caisses, il y a celui qui passe le prix de ton article, et celui qui l’emballe pour te le tendre des deux mains, droit dans les yeux en te remerciant, avec un sourire qui barre le visage.

Les sdf, qui souvent s’installent sur les berges, enlèvent leurs chaussures avant de rentrer dans leurs abris de fortunes, recouverts d’une bâche bleue, desquels ils balaient l’intérieur.

On n’a pas le droit de fumer en marchant dans la rue, qu’a cela ne tienne, les fumeurs font des pauses autours de cendriers géants, avant de reprendre leur course effrénée.

On n’a pas le droit de se jeter sous les roues du métro.

On n’a pas le droit de passer quand le feu du piéton est rouge, qu’à cela ne tienne, on stop net, on souffle, prêt a bondir dès que le petit bonhomme nous donne son feu vert.

La file d’attente du bus, ou du métro est une queue leu leu, que chacun respecte.

On se courbette a tire larigo, pour se saluer, pour s’excuser, mais dans le métro, on ne laisse pas sa place aux vieux.

Non, dans le métro, on dort. Tous le monde dort, même celui qui est resté debout faute de place. Et celui qui ne dort pas, il joue avec son téléphone portatif, duquel pendouille des centaines de petits bibelots. Il JOUE, il ne téléphone pas, car ce n’est pas bien de téléphoner dans le métro, ça dérange ceux qui dorment. Par contre ceux qui dorment, ils tombent souvent sur leurs voisins, puisqu’ils dorment, mais le voisin, les trois quart du temps, il s’en fout, puisqu’il dort aussi. Et s’il ne dort pas, il ne dit rien, ça ne se fait pas, c’est gênant de dire, alors il subit le poids du dormeur, avec un air de rien…

Partout il y a des distributeurs de tout. Boissons –chaudes ou froides-, cigarettes…

C’est le jour, même la nuit, les trois quart des boutiques sont « open 24 », et pour les autres, pas question de fermeture à 19h, on peut souvent faire ses emplettes jusqu’à minuit, fringues, livres, cadeaux, papeterie, ustensiles de cuisine ou nécessaire de golf…

Car oui, les Japonais sont friands de golf, pas la voiture, le sport ! Alors comme il n’est pas question de gaspiller de l’espace, et qu’un terrain de golf serait une perte de place considérable, nos chers voisins nippons, ont trouvé la solution : des parcs bordés de clôtures, des joueurs parqués sur deux niveaux, et des balles de golf que l’on envoie, droit devant… Il y en a de partout dans le pays, souvent collés aux habitations.

Mais comme les Japonais sont de grands enfants, il y en a pour tous les goûts… base ball, même principe, casinos –« patchinkos » -, salles de jeux vidéo, qui hurlent des sons, des images, des lumières, avec des Japonais, de tous milieux, de tous âges, frénétiquement accrochés aux manettes.

A Shinjuku, comme c’est un peu le coin des boîtes a hôtesses, des bars, des boîtes tout court, sans parlé des restaurants par milliers, alors pour se démarquer les uns des autres et remplir leurs salles, ils postent des « racoleurs » chargés de « racoler » sur les trottoirs, alors quand tu passes sur ces trottoirs, il est fort probable que tu traines derrière toi, une ribambelle de ces fameux « racoleurs », prêt à tout pour avoir tes faveurs… Et puis, sur les devantures des bars à hôtesses, il y a les photos de toutes les filles, ou mecs qu’on peut trouver à l’intérieur, histoire de se mettre l’eau à la bouche, tout comme les restaurants cristallisent dans un espèce de vernis les plats qui sont servis à l'interieur, plus clair et alléchant qu'un simple bout de papier. Et puis, il y a un truc fou, des espèces de toute petites rues qui alignent, se faisant face, des immeubles de deux étages. Deux étages de bars minuscules, où seules 8 personnes maximum rentrent, et encore, en rang d’oignon face au comptoir. Hallucinant.


A faire !

Publicité
17 mars 2009

A qui? A bhara?...

Akhihabara, plongé dans la folie d’ « Electric town »…

Quartier à l’est de Tokyo. On y arrive, soit par la « Yamanote ligne », soit par la « Hibiya ligne »

C’est en gros le paradis de l’électronique en tout genre, des centaines de magasins, dans lesquels tu trouve les même produits que dans les magasins d’à côté, de l’ancien, du neuf, du loin d’être sorti en France, à des prix défiant toute concurrence !! Un coup à te faire perdre la boulle, que même si t’es pas venu pour ça, tu repars quand même avec un appareil photo numérique juste à cause qu’il est trop chou !

C’est aussi le paradis de l’ « Otaku »… Des centaines de magasins, sur huit, dix étages, qui ne vendent que figurines, cassettes vidéos, et objets en tout genre de mangas. C’est drôle de voir ces grands enfants, en costumes trois pièces, côtoyant d’autres grands enfants en costumes d’étudiants, émerveillés devant les vitrines, remplies de figurines, rangées par thème.

Ici, comme dans toutes les grandes villes au Japon, il est nécessaire de se donner rendez vous à un endroit très définissable. Une statue, un magasin, parce que se dire « rendez vous à la sortie nord » est pure perte, car à la sortie nord, il y a plusieurs sorties de lignes de métro différents, à la sortie nord, il y a plusieurs chemins… Et comme il n’y a pas de noms de rues, pas de numéros aux boutiques, pas moyens de se rattraper après coup !!

17 mars 2009

A...sakusa

Asakusa, ou comment Ali Baba révélé petit joueur…

Quartier au nord est de Tokyo. On y arrive par la « Asakusa ligne ».

C’est un marché couvert et géant dans lequel on trouve tout et n’importe quoi. Un attrape touriste magnifique, où tu sais que tu te fais avoir, mais la fièvre acheteuse étant la plus forte tu ne poura résister face à cette débauche de cadeaux souvenirs en tout genre. De la boutique du chat qui porte chance à celle du sabre et du kimono, en passant par celle spécialisé dans le bibelot pour le téléphone, sans oublier celle où tu peux goûter, avant d’acheter des spécialités en tout genre…

On ne sait plus où donner de la tête, ça grouille de touristes, on n’en peut plus, on peste, en bon français, mais on y revient, encore et encore…

Et puis, de toute façon, il faut traverser la « Nakamise dori », la fameuse rue commerçante, qui s’étend sur 140 mètres, quand même, en passant sous la porte de « Kaminarimon », avec son énorme lanterne rouge et ses sculptures des Dieux du tonnerre et du vent- histoire de se la faire comme les vrais- pour se rendre au point central, qui est le temple de « Sensoji », plus connu sous le nom de « Temple d’asakusa Kannon », qui aurait, été construit par trois pêcheurs qui trouvèrent un jour dans leur filet une statuettes de 5cm de « Kannon », bodhisattva de la compassion, qui, après l’avoir remise dans la rivière « Sumida », leur revenait constamment. C’est le plus vieux temple de Tokyo, il se compose d’un bâtiment principal, « Sensoji Hondo », et d’une pagode à cinq étages.

Et puis, pour finir et si en plus tu te sens l’âme romantique, tu peut aller attraper la « Tokyo cruise line » et remonter ainsi en suivant le tracé de la « yamanote line » jusqu’au « Shinagawa aquarium », qui se trouve à peu près au niveau de « Tamachi station ». Mais si tu as le mal de mer ou que tu as rencart avant, no problemo, il y a des escales avant. C’est joli, reposant, on passe sous une multitude de ponts.

Si par contre tu n’a pas le mal de mer, et que le romantisme te dévore, laisses toi dévoré jusqu'à « Odaiba seaside park »…

17 mars 2009

Ô... Daïba

Odaiba la belle

Quartier, au sud de Tokyo. On y arrive par le monorail « Yurikamome », à partir de «
Shimbashi station » sur la « Yurikamome line ».

Le trajet ressemble à une ballade en manège de fête foraine, avec un train sans chauffeur, perché à des kilomètres du sol.

Odaiba, sa statue de la liberté, ses tours jumelles, la mer et sa plage, sa grande roue de 115 mètres…

C’est magique. Drôle de sensations que cet endroit, à voir d’urgence, entre chien et loup et jusqu’à la nuit.

Certes, si c’est le côté romantique qui m’a mis la larme à l’œil, et si après avoir versé la tienne, tu souhaites voir autre chose, le choix s’offre à toi…

Car finalement, Odaiba est surtout connu pour Daiba Little Honk kong et ses nombreux magasins et restaurants chinois, et pour son parc d’attraction crée par SEGA, le « Tokyo Joypolis ».

Sans oublier le « Aqua city Odaiba » qui comprend des centres commerciaux, des restaurants et le « Médiage », un complexe cinématographique de treize écrans.

Ni le Musée National des Sciences Nouvelles et Innovations, sur sept étages, avec au dernier un théâtre dôme qui possède un écran semi-sphérique.

Ou encore le complexe « palette Down », qui propose des restaurants, magasins, la fameuse roue, le parc à thème Toyota » » ou le « Venus fort », destiné aux femmes.

Sinon le Musée des sciences de la mer ou bien des excursions.

Bref, si avec tout ça tu ne trouves pas ton compte à Odaiba…


17 mars 2009

Kamakura

Kamakura

Dans la préfecture de « Kanagawa », à une heure de train au sud de Tokyo.

Kamakura, ses temples, son big Buddha, sa mer…

De « Shinkuku », il faut prendre un métro, sur la « Odakyu Line » qui nous laisse à la gare de « Fujisawa ». Un peu moins cher et un peu plus long que par la « JR Shonan Shinjuku Line ».

« Fujisawa », jolie gare en forme de temple orange…D’où on trouve un petit train local qui longe la mer, le « Eno den ». Tout au long de cette ligne, il y a un périple « templistique », pas piqué des vers !!

Je ne vous parlerai ici, que de deux étapes…

D’abord, « Hase Kannon Temple », au niveau de l’arrêt « Hase », sur la ligne locale, pas visible de la rue, mais à ne manquer sous aucun prétexte ! L’entrée dans le temple coûte une somme dérisoire, pour le spectacle qu’il nous offre… Un petit chemin, bordé de statuettes alignées et habillées, bordé de petits bassins, de grottes et temples divers, par lequel on grimpe, on grimpe, jusqu’au Temple de Hase, et son esplanade qui nous offre une vue panoramique imprenable sur la mer, et la ville de Kamakura. Une sacrée bouffée d’émotions et de bonheur…

Et biensûr, « The Great Buddha »… Lui aussi se trouve au niveau de l’arrêt de métro « Hase », sur la ligne locale. Du haut de ses treize mètres trente cinq, c’est le deuxième plus grand Buddha du Japon, le plus grand étant dans le « Todaiji temple» à Nara.

Selon la saison, et selon votre humeur, n’hésitez pas à faire trempette dans l’Océan Pacifique, à « Kamakura Beach », plages sur lesquelles vous vous rendrez à l’aide de vos petits petons, sans doute usés de fatigue, mais que vous ferez encore marcher dix petites minutes. Voyez le bonheur, avant de reprendre la direction de la foule et du bruit… Ceci dit, gare aux méduses !
Et si vous n’avez encore jamais goûté aux « mochi », c’est le moment de le faire !
Vous trouverez, en plus de nombreuses boîtes à ramener en souvenir, des « mochi tsuki » -pâte de riz frappé- en petites brochettes, à consommer sur place et sans modération…

17 mars 2009

Nikkô

Nikkô,  « lumière du soleil »

Dans la préfecture de « Tochigi », à 120km au nord de Tokyo. On y arrive par la « Tobbu nikkô ligne », à partir « d’Asakusa », sur « Asakusa ligne » en environ deux heures.

Nikkô, c’est une ville perdue au milieu des forêts de cryptomères géants. C’est à environ 1 km hors de la ville que l’on commencera à trouver les premiers sites touristiques, avec plusieurs points de chute, dans lesquels on peut se faire débarquer par un bus.

Le pont Shinkyo, petit pont rouge, qui enjambe la rivière Daiya, situé à côté du pont emprunté officiellement, qu’il faut payer pour traverser. C’est sur ce petit pont de bois que passa le moine Shodo Shonin, sur le dos de serpents géants, excusez du peu, pour aller fonder le temple « Shionryù », que l’on appelle aujourd’hui, « futura-san ». Il marque l’entrée du centre historique de Nikkô.

Il est de mise ensuite de grimper les marches, et de se laisser guider. Et comme toujours, au Japon, c’est éberlués que vous passerez par des temples tous plus magnifiques les uns que les autres.

Magnifique le temple « Toshogu » ? Oui, tout simplement merveilleux avec ses urnes sacrées, ses pavillons, sa pagode rouge de cinq étages, son « Yomeimon », porte donnant vers le « Honden », son mausolé de « Tokugawa Ieyasu » et j’en passe et des meilleurs…

Les temples « Rinnoji » inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et « Sambutsu-dô »

Les sanctuaires « Tosho-gu », « Futura-san » inscrits aussi au patrimoine de l’UNESCO et « Taiyuin-byo »

Les musées, « Urushi muséum » et le musée d’art du « Tosho-gu »

Les cascades, « Urami » et « Jakko »…

Mais attention … si vous décidez de vous aventurer à Nikkô, deux petits conseils :

-Le premier, prévoyez du temps devant vous, ne débarquez pas tranquille Emile, à deux heures de l’après midi, et faites vous déposez le plus haut possible par le bus, histoire de redescendre tranquillou jusqu’à la gare JR, d’où vous reprendrez votre métro direction ailleurs…

-Le deuxième, selon la saison, et même s’il fait doux et grand soleil a Tokyo, prenez une petite moumoutte, des gants, un cache nez et des boulles à oreilles !! Car, côté climat, c’est humide en été, et froid et sec en hiver. Ne soyez même pas étonnez d’y croiser la neige !

Publicité
1 2 > >>
Publicité
Archives
Derniers commentaires
sushi levant
Catégories
Publicité